8 mai, temps de merde sur Paris. J’irais bien au musée mais avec une cheville strappée suite à une gamelle de quiche (a mother-fucking-quiche) hier soir, ce n’est peut être pas la meilleure idée du monde. Bref, je réseaute. Et voici que je tombe sur ça :

Intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, l’ensemble des musées français ne sont pas encore sur les réseaux sociaux, loin de là. De plus, lorsqu’ils y sont, les community managers sont d’abord et avant tout dans le relai de la communication institutionnelle de leur établissement. Un peu moins dans la mise en avant des actualités, très peu dans le dialogue avant ou post visite avec les visiteurs, et quasiment jamais dans une interaction avec les internautes-twittos-blogeurs.

Nous sommes ici dans un tout autre cas. Nous avons un musée national qui, suite à une veille en ligne, a identifié un article de blog consacré à un de ses établissements, a pris le temps de le parcourir voire de le lire, l’a jugé bon et prend ensuite la peine de le relayer sur Twitter en indiquant que cet article est un bon moyen de préparer sa visite à Brest.

Je ne doute pas que le Musée national de la Marine à Brest dispose d’informations institutionnelles permettant aux gens de préparer leur visite. L’accueil de l’établissement propose d’ailleurs une myriade d’informations en ligne. Alors pourquoi mettre un blogueur à l’honneur ?

Je ne peux évidemment pas répondre à cette question mais je gage deux choses : ce blogueur sera sans nul doute heureux de voir son travail ainsi reconnu. Ensuite, ce musée, par ce geste, montre qu’il est à l’écoute de ce qui se dit sur Internet – ce qui est une bonne habitude – et qu’il n’hésite pas à sortir d’une communication classique pour utiliser les codes et habitudes des réseaux sociaux. Un petit scroll sur sa timeline permet d’ailleurs de s’apercevoir que le community manager relaie régulièrement photos et tweets.

La communication en ligne est un métier à part entière. Les réseaux sociaux ont leurs propres codes et l’interaction enrichit la communication. Visiblement, le Musée national de la Marine l’a bien compris. C’est suffisamment rare pour être souligné.

Et salué.

Written by Manuel Atréide