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Startup, twittez !

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Suivre l’actualité des startups est passionnant. Ces jeunes entreprises fourmillent d’idées, leurs créateurs et leurs collaborateurs ont des envies de changer le monde grosses comme ça et l’enthousiasme transpire dans chaque aventure, que ce soit le démarrage de l’entreprise, le lancement d’un nouveau produit ou une levée de fonds. Dans ce pays morose, les startups sont une promesse d’avenir, un bon moyen de renouer avec l’espoir d’un lendemain meilleur.

La création de startups est en hausse en France, si on en croit les études partielles sur le sujet. leur créativité fait l’unanimité et les grandes métropoles française se dotent d’incubateurs et d’accélérateurs. Logique, certaines de ces petites entreprises seront les géants de demain : autant parier sur le siège social d’un géant dans vingt ans que de se demander quoi faire de ses friches industrielles.

Cependant les startups françaises ont encore pas mal de freins et défauts. Malgré une hausse régulière des levées de fonds, l‘investissement est un frein: elles ont du mal à trouver l’argent nécessaire à leur développement. Les raisons sont en partie structurelles, l’absence de fonds de pension en France est clairement pointé du doigt.

Faire savoir ?

Mais les startups en France ont aussi quelques différences avec leurs homologues anglo-saxonnes. Leurs créateurs ont des idées mais n’ont pas baigné dans le même système éducatif. Nous avons moins l’habitude de la compétition. Nous avons moins l’habitude d’avoir à jouer des coudes pour se faire une place au soleil.

Prenons la communication par exemple : avoir une idée géniale qui va révolutionner le monde est un vrai point de départ pour créer sa société. Cependant, le monde ne va pas vous découvrir par magie. Si vous avez un savoir faire unique mais que vous ne savez pas comment le faire savoir, comment allez vous le changer, ce monde ?

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février 29, 2016by Manuel Atréide
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Quels sont les ennemis du C.I.O. ?

Fontaine en ruine sur le site du village olympique de 2004 à Athènes Source: AP

L’information va poser rapidement un gros problème au Comité International Olympique. Pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2022, trois candidatures étaient jusque là en lice : Pékin en Chine, Almaty au Kazakhstan et Oslo en Norvège. La capitale européenne a jeté l’éponge, la population refusant d’avoir à assumer des investissements pharaoniques pour une manifestation sportive de 15 jours qui laisse derrière elle des installations dont on ne sait que faire. La multiplication des articles sur les sites olympiques à l’abandon ne vient pas aider le CIO à convaincre du contraire.

Otage ou complice des sponsors ?

Selon le C.I.O., le bon développement des Jeux Olympiques nécessite des sommes considérables. Ce postulat a conduit le comité à vendre les J.O. à des multinationales qui, en échange de leur mécénat, cherchent un retour sur investissement conséquent.

Le C.I.O. autorise donc les actions suivantes à ses partenaires privés :

  • Le droit d’utilisation de toute l’imagerie olympique ainsi que les désignations olympiques appropriées sur les produits
  • La possibilité d’accueil aux Jeux Olympiques
  • Une publicité directe et des opportunités promotionnelles, y compris un accès préférentiel à la publicité au cours de la diffusion olympique
  • Des concessions sur site / franchises et vente de produits / opportunités de représentation
  • Une protection contre le marketing pirate
  • La reconnaissance de leur soutien au travers d’un vaste programme de reconnaissance envers le parrainage olympique.

Sans surprise, les sponsors les mettent en action. Ainsi, lors des derniers Jeux Olympiques de Londres en 2012, les visiteurs ne pouvaient utiliser leur carte de crédit si elle n’était pas une Visa. Clients AmEx, payez en cash ! Porter un vêtement publicitaire pour un concurrent de Coca-Cola ? On n’entre pas sur le site, même quand vous avez payé votre billet.

le C.I.O. a une définition de l’olympisme :

« L’Olympisme est une philosophie de la vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels »

Pendant les jeux, cette définition est toujours valable, mais seulement si elle se fait aux couleurs et conditions des sponsors. Sacrée limitation.

Otage des régimes politiques ?

Les besoins financiers du C.I.O. l’ont aussi conduit à accepter des candidatures émanant de pays prêts à mettre beaucoup d’argent sur la table, mais qui ne respectent pas plus la charte olympique que les sponsors. La Charte Olympique est pourtant très claire :

« Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique. »

Que va donc pouvoir faire le C.I.O. face à la candidature kazakh ? Ce pays présente une situation peu reluisante des droits de l’homme. pratique de la torture, arrestations arbitraires, violation de la liberté religieuse et de la liberté d’expression, repression des orientations sexuelles minoritaires, le Kazakhstan n’est pas en mesure de prouver son adhésion à la Charte Olympique.

Malheureusement, la Chine n’est pas plus en mesure de démontrer son respect de la Charte Olympique que le Kazakhstan. Là aussi, les violations des libertés religieuses, libertés d’expression, respect des minorités sexuelles etc sont patentes et relevées par les organisations non gouvernementales comme Human Right Watch.

Dès lors, les Jeux Olympiques d’hiver de 2022 sont-ils menacés ? le C.I.O. va-t-il faire pression sur certains pays membres afin qu’ils respectent la charte olympique comme ils se doivent de le faire ? En fait non. Le Comité International Olympique regrette la décision norvégienne mais rejette la responsabilité sur les politiques de ce pays qui, selon lui, n’ont pas fait leur boulot et «pris leur décision en se basant sur des demi-vérités ou des inexactitudes.»

Otage des réseaux sociaux ?

Une source proche du comité va même plus loin. Pour le moment, la défection norvégienne n’est due qu’à une minorité d’activistes dont le seul but est de critiquer les jeux.

« La difficulté des pays matures, c’est de mobiliser la population, de ne pas donner d’espace à cette minorité tapageuse qui critique les Jeux », analyse un expert, engagé auprès du CIO. « Les candidatures communiquent traditionnellement vers l’extérieur, l’étranger. Depuis l’explosion d’internet et des réseaux sociaux, parce qu’un petit groupe peut se donner beaucoup d’importance, il faut d’abord communiquer vers les habitants de son propre pays », reprend-il. (arcinfo.ch)

Difficile à croire, mais l’ennemi des J.O., c’est l’internaute tapageur sur les réseaux sociaux. Vraiment ?

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octobre 3, 2014by Manuel Atréide
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Le Musee et le Blogueur

8 mai, temps de merde sur Paris. J’irais bien au musée mais avec une cheville strappée suite à une gamelle de quiche (a mother-fucking-quiche) hier soir, ce n’est peut être pas la meilleure idée du monde. Bref, je réseaute. Et voici que je tombe sur ça :

Coté collection du @MnMBrest préparez votre visite en photos et histoire du musée avec le blog du Surfer nocturne http://t.co/m2kZrOY76F

— Musée Marine, Paris (@museemarine) 8 Mai 2014

Intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, l’ensemble des musées français ne sont pas encore sur les réseaux sociaux, loin de là. De plus, lorsqu’ils y sont, les community managers sont d’abord et avant tout dans le relai de la communication institutionnelle de leur établissement. Un peu moins dans la mise en avant des actualités, très peu dans le dialogue avant ou post visite avec les visiteurs, et quasiment jamais dans une interaction avec les internautes-twittos-blogeurs.

Nous sommes ici dans un tout autre cas. Nous avons un musée national qui, suite à une veille en ligne, a identifié un article de blog consacré à un de ses établissements, a pris le temps de le parcourir voire de le lire, l’a jugé bon et prend ensuite la peine de le relayer sur Twitter en indiquant que cet article est un bon moyen de préparer sa visite à Brest.

Je ne doute pas que le Musée national de la Marine à Brest dispose d’informations institutionnelles permettant aux gens de préparer leur visite. L’accueil de l’établissement propose d’ailleurs une myriade d’informations en ligne. Alors pourquoi mettre un blogueur à l’honneur ?

Je ne peux évidemment pas répondre à cette question mais je gage deux choses : ce blogueur sera sans nul doute heureux de voir son travail ainsi reconnu. Ensuite, ce musée, par ce geste, montre qu’il est à l’écoute de ce qui se dit sur Internet – ce qui est une bonne habitude – et qu’il n’hésite pas à sortir d’une communication classique pour utiliser les codes et habitudes des réseaux sociaux. Un petit scroll sur sa timeline permet d’ailleurs de s’apercevoir que le community manager relaie régulièrement photos et tweets.

La communication en ligne est un métier à part entière. Les réseaux sociaux ont leurs propres codes et l’interaction enrichit la communication. Visiblement, le Musée national de la Marine l’a bien compris. C’est suffisamment rare pour être souligné.

Et salué.

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mai 8, 2014by Manuel Atréide
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