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Startup, twittez !

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Suivre l’actualité des startups est passionnant. Ces jeunes entreprises fourmillent d’idées, leurs créateurs et leurs collaborateurs ont des envies de changer le monde grosses comme ça et l’enthousiasme transpire dans chaque aventure, que ce soit le démarrage de l’entreprise, le lancement d’un nouveau produit ou une levée de fonds. Dans ce pays morose, les startups sont une promesse d’avenir, un bon moyen de renouer avec l’espoir d’un lendemain meilleur.

La création de startups est en hausse en France, si on en croit les études partielles sur le sujet. leur créativité fait l’unanimité et les grandes métropoles française se dotent d’incubateurs et d’accélérateurs. Logique, certaines de ces petites entreprises seront les géants de demain : autant parier sur le siège social d’un géant dans vingt ans que de se demander quoi faire de ses friches industrielles.

Cependant les startups françaises ont encore pas mal de freins et défauts. Malgré une hausse régulière des levées de fonds, l‘investissement est un frein: elles ont du mal à trouver l’argent nécessaire à leur développement. Les raisons sont en partie structurelles, l’absence de fonds de pension en France est clairement pointé du doigt.

Faire savoir ?

Mais les startups en France ont aussi quelques différences avec leurs homologues anglo-saxonnes. Leurs créateurs ont des idées mais n’ont pas baigné dans le même système éducatif. Nous avons moins l’habitude de la compétition. Nous avons moins l’habitude d’avoir à jouer des coudes pour se faire une place au soleil.

Prenons la communication par exemple : avoir une idée géniale qui va révolutionner le monde est un vrai point de départ pour créer sa société. Cependant, le monde ne va pas vous découvrir par magie. Si vous avez un savoir faire unique mais que vous ne savez pas comment le faire savoir, comment allez vous le changer, ce monde ?

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février 29, 2016by Manuel Atréide
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Latin, grec ET binaire !

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Lors de son dernier discours du l’état de l’Union en janvier, le président Barack Obama a appelé son pays à mettre en place une grosse révolution éducative : il souhaite que dorénavant, tout écolier américain suive des cours d’informatique.

La démarche est pragmatique : les Etats-Unis ont actuellement 600 000 postes non pourvus dans leur industrie high-tech et des postes bien rémunérés en plus. De plus, 90% des parents d’élèves souhaitent que leurs enfants reçoivent une éducation informatique poussée pendant leur cursus scolaire.

Le constat qui sous-tend cette proposition lourde de conséquences est simple : l’économie et la société américaine est rapidement en train de muter vers le service et l’innovation permanente. Le président souhaite que les jeunes générations soient préparées à ce monde en cours de création.

Nous avons en France une toute autre conception de l’éducation : historiquement, notre vision de ce service public consiste à former des citoyens et non des travailleurs.

Pourtant, au delà des besoins de l’économie française à disposer d’une multitude de professionnels bien formés à différents métiers de la révolution numérique pour occuper les postes d’employés, collaborateurs ou même chefs d’entreprises qu’elle génère, le projet de Barack Obama  aurait aussi beaucoup de sens chez nous.

En effet, l’informatique n’est pas seulement le quotidien des professionnels du numérique. La population de notre pays:

  • s’est massivement équipée d’ordinateurs pour se connecter à Internet,
  • se dote actuellement d’un environnement mobile – smartphones, phablets et tablettes – pour rester connectée en permanence,
  • va voir arriver dans la décennie qui vient tout un univers d’objets connectés ou intelligents qui peupleront son quotidien.

Pourtant, face à ce monde massivement informatisé, nous n’avons pas encore eu le réflexe de former les consommateurs. Les français restent majoritairement totalement incapables de comprendre les outils de plus en plus complexes qu’ils utilisent au quotidien.

Cela crée des vulnérabilités, un manque d’adaptation à une globalisation où nous rêvons encore de fabriquer des voitures alors que nous devrions concevoir les robots qui les fabriqueront.

Petite anecdote pour illustrer mon propos. J’étais il y a quelques jours chez un opérateur Télé-internet-Mobile. Une femme, devant moi, suppliait le revendeur de l’aider : son adresse mail avait été piratée et le pirate envoyait des demandes d’argent à tout son carnet d’adresse. Cette femme était de plus à la recherche d’un emploi. Son adresse email est un outil indispensable pour trouver un nouveau job. Bref, une vraie cata pour elle.

Le problème, c’est qu’elle était chez SFR-Numéricable pour demander de l’aide sur une adresse gmail. Comment lui dire que le revendeur en face d’elle, par ailleurs non informaticien, ne pouvait rien pour son cas ? Comment lui expliquer en quelques minutes qu’un mot de passe se change régulièrement ? Comment lui apprendre, durant ce cours laps de temps, tous les réflexes qu’elle devrait avoir puisqu’elle utilise tout un monde numérique dans son quotidien ? Elle n’a sans doute même pas conscience de sa dépendance aux outils numériques ni de la vulnérabilité qu’engendre son ignorance quasi-totale.

Ce sujet devrait être un des dossiers majeurs de notre gouvernement. Non seulement il est une chance de créer de nouveau des emplois en France – l’écosystème startup français est en plein boom – mais il se doit d’apprendre aux citoyen.ne.s de ce pays à vivre dans un monde largement numérisé. De plus, l’#edtech français est en pointe, ayant même l’ambition de créer certains des leaders mondiaux de ce secteur économique en pleine expansion.

Las, notre classe politique est, elle aussi, très largement ignorante de cette réalité.

Je me demande si Barack Obama ne nous rendrait pas un fier service s’il posait sa candidature à la présidentielle française de 2017.

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février 26, 2016by Manuel Atréide
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