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Expression libre ou expression sans limite ?

Eglise et LGBT, une relation conflictuelle et un manque de respect évident.

Eglise et LGBT, une relation conflictuelle et un manque de respect évident.

On entend peu parler du diocèse aux armées françaises. Cependant, le dernier éditorial de Mgr Ravel, évêque aux armées, fait un peu de bruit dans Landerneau. En effet, il y déclare son opposition à un certain nombre d’avancées sociétales.

Mais l’idéologie de la bienpensance fait chaque année 200 000 victimes dans le sein de leur mère. L’IVG devenue droit fondamental est une arme de destruction massive. Alliés pour la France avec d’autres, nous devons faire front contre les attaques terroristes explicites. Mais, pour autant, nous ne devons pas cautionner les folies de l’euthanasie, du mariage pour tous et autres caricatures de Charlie-Hebdo. (Mgr Ravel, EGMIL Fev. 2015)

Je suis déjà mal à l’aise face à un homme de sa position et de sa qualité qui emploi l’expression de « bienpensance ». Ce poncif éculé a pour but de faire passer son auteur pour une victime (ce que Mgr Ravel n’est pas) ou un rebelle au système (ce qu’il n’est pas plus). j’ai en plus du mal avec un homme qui qualifie le droit à l’IVG d' »arme de destruction massive », qui semble rejeter la réforme du mariage civil opéré par le gouvernement qui l’emploie et vient enfin remettre en question la liberté du média Charlie Hebdo de publier des caricatures. Je suppose que les caricatures qui dérangent tant Mgr Ravel ont un sujet religieux.

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mars 17, 2015by Manuel Atréide
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X-Men : le triomphe des misfits

Xavier’s School à Westchester, ZE refuge

C’est un sujet qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps : écrire sur les X-Men. Logique, en bon post-geek, je suis accro à la meilleure série Marvel depuis mon enfance. Fin des années 70, j’ai commencé à dévorer chaque trimestre la publication française (Special Strange à l’époque, des éditions LUG) qui me plongeait dans les aventures de ce groupe de jeunes adultes / post-teenagers, des super-héros mutants qui sauvaient un monde qui les méprisait. Je n’ai pas quitté cet univers depuis: autant dire que qu’entre les X-Men et moi, c’est une longue, longue très longue histoire. Avec des hauts, avec des bas, avec des périodes où on se faisait la gueule voire on se tournait le dos. Mais, j’y suis toujours revenu.

Ecrire donc sur les X-Men. Ok, mais sous quel angle ? L’évidence est là: les X-Men, comme presque tous les comics américains, ont été créés pour des enfants, ado ou adultes (oui bon je sais) qui ont certaines caractéristiques en commun, dont une qui m’intéresse : ce sont des geeks. Non pas le geek romantique, informaticien, ce presque surhomme des temps contemporains que nous a forgé 40 ans de révolution  numérique, non, le geek des origines. Le crétin de la cour d’école, le boutonneux-pas-beau dont on se moque, le chétif-qui-ne-ressemble-à-rien, le pas-sportif, le mal-à-l’aise avec les filles. Le geek de base quoi, la tâche, le boloss.

Et oui, les comics qui présentent des super-héros (avec ou sans super pouvoirs) n’ont pas été créés pour les premiers de la classe ou les balaises en sport. Eux n’ont aucun besoin de modèles à 10 cents qu’on trouve dans ces magazines cheap que sont les comics. Les premiers de la classe regardent vers le haut, le monde de l’élite, les banquiers, les patrons d’entreprises, les politiques. Les balaises en sport ont les athlètes et sportifs comme modèles. Et puis, rapidement, ils deviennent eux même des modèles si leur physique avantageux a le bonheur de disposer de surcroit d’un visage agréable voire à tomber par terre.

Non, les comics, c’est fait à la base pour des pinpins comme moi : des pas-sûrs-d’eux-mêmes qui cherchent dans un monde imaginaire de quoi les rassurer, leur dire qu’ils ne sont pas seuls et que, bien sûr ils trouveront leur voie. C’est un art dans lequel excellent les comics depuis le début.

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mars 11, 2015by Manuel Atréide
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Queer Palm or not Queer Palm ?

Une jaquette épurée ou censurée ?

Et voici que la Queer Palm, récompense attribuée à un des films en compétition à Cannes « pour son traitement des thématiques altersexuelles » refait parler d’elle. Cette fois-ci, l’affaire concerne la jaquette française du film Pride primé en 2014. Nul mention de cette récompense alors que ce film parle de visibilité, de coming-out et de liens entre les luttes LGBT et les mouvements sociaux plus classiques. Scandaleux, pas scandaleux ?

C’est vrai que lorsqu’un film gagne la palme à Cannes, le DVD l’exhibe fièrement. Même chose pour les oscars (même les nominations sont un gage de qualité) et les césars (soyons sympas). Alors, pourquoi pas la Queer Palm ?

L’un des problèmes de la Queer Palm est sa légitimité: ce prix est décerné à des films qui sont en compétition à Cannes mais,

  • cette récompense est indépendante du festival de Cannes;
  • il n’y a pas de sélection indépendante ni de film proposés à la Queer Palm de manière volontaire.

Quelque part la Queer Palm vient décerner un prix à un film ou un réalisateur qui n’a pas choisi d’entrer dans ce palmarès. C’est ce qui s’est passé pour Laurence Anyways et Xavier Dolan. Xavier Dolan s’est retrouvé affublé d’un prix pour lequel il n’était pas entré en compétition décerné par un jury qui ne s’était pas posé la question de savoir si ce réalisateur avait envie d’être ainsi catalogué.

Xavier Dolan est jeune. A mes yeux, c’est même un gamin. Normal, j’ai l’âge d’être son père. Sa notoriété est immense mais sa vie est devant lui. Il a sans doute envie de la bâtir par lui même et a refusé – violemment – que d’autres viennent lui donner une tournure qu’il ne souhait visiblement pas. Xavier Dolan est gay, il ne s’en cache pas, mais il ne veut pas être vu comme un « réalisateur gay ».

Du coup, le clash a été brutal, la violence des propos de Xavier Dolan ayant suscité une réaction tout aussi violente de la part d’une partie de la presse LGBT. Un résultat un peu étrange pour une récompense qui veut promouvoir de manière positive les thématiques altersexuelles au cinéma…

En réalité, la Queer Palm est une récompense intéressante, elle fait un bon travail de visibilité. Mais elle doit être précisée, structurée, revendiquée.

  • Un film tourné par un réalisateur ou une réalisatrice LGBT n’est pas forcément en lui même un film « LGBT ». Mommy est un grand film de Xavier Dolan mais n’a aucune thématique LGBT. Des films de ce genre peuvent-ils concourir à la Queer Palm ?
  • Un film tourné par un réalisateur non LGBT mais avec une thématique LGBT peut-il concourir à la Queer Palm ?
  • La Queer Palm peut-elle intégrer le festival de Cannes et en devenir un prix officiel ?
  • La Queer Palm doit-elle accepter que les réalisateurs soumettent – ou pas – leur film à la compétition pour cette récompense ?

Ces questions méritent d’être posées, des réponses doivent leur être apportées. On ne bâtit pas la réputation d’une récompense cinématographique sans les gens de cinéma. Sans les réalisateurs, les acteurs, les techniciens, les producteurs, les studios, les distributeurs. Ou les spectateurs. La Queer Palm existe et c’est une bonne chose.

Pour devenir incontournable, elle doit maintenant être irréprochable.

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janvier 28, 2015by Manuel Atréide
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article, médias

They do the news !

Journalism attempts to be fair and accurate. It does this through objective methods and managing bias.

Ce week end, la réforme du mariage civil menée par Mme Taubira est revenue sous les feux de l’actualité. Une fois de plus. Pour beaucoup de gens, c’est une fois de trop. Les LGBT en ont ras le bol d’être, une fois de plus, pointés du doigts comme de vilains petits monstres qui « abiment le mariage » éternel et sacré. Les français sont, eux, en train d’adopter la réforme qui recueille désormais l’assentiment d’une majorité d’entre eux, y compris sur l’adoption.

Serait-il temps de passer à autre chose alors, comme le pensent tant de gens ? Idéalement oui.

Idéalement, je suis d’accord avec Didier Lestrade qui publie une tribune dans les pages de Slate pour expliquer que cette fixation sert des fins politiques. Rien de tel qu’un bon fight sur un sujet sociétal pour distraire un pays des difficultés dans lequel il se débat. Ca occupe et ça permet aussi à nos dirigeants de trouver les bonnes solutions aux problèmes sans avoir en plus à les expliquer et à les défendre contre une opinion publique rétive. Dans le meilleur des cas.

Sauf que nous ne sommes pas dans un monde idéal. Passer à autre chose ? Mais le pays compte un paquet de gens qui ne veulent pas ! Ils sont peut être minoritaires mais ils sont déterminés. Tellement déterminés d’ailleurs qu’une partie d’entre eux ont monté un groupe au sein de l’UMP, un groupe assez influent pour réussir une performance jusque là refusée par un ou plusieurs des candidats à la présidence de ce parti : les réunir tous les trois dans un même meeting pour qu’ils expliquent successivement leur point de vue sur la vie, l’amour, l’univers, la mort et bien sûr, la réforme du mariage civil.

Leur détermination d’ailleurs ne s’arrête pas là : les militants de Sens Commun ont réussi l’exploit rare de déstabiliser un ancien président de la République, un homme politique dont les plus de trente ans de carrière politique lui permettent normalement de conquérir les coeurs d’une foule lors d’un meeting. Or, ce samedi dernier, Nicolas Sarkozy, loin de pouvoir se faire entendre de militants de son propre parti politique, a du leur accorder – visiblement à son corps défendant – le concept qu’ils attendaient de lui : l’abrogation de la réforme du mariage civil conduite par Mme Taubira.

Dès lors, difficile, voire impossible de faire comme si ils n’existaient pas. Difficile voire impossible de ne pas voir toutes les actions que les opposants à la réforme du mariage civil montent afin de se faire entendre et de convaincre des responsables politiques de promettre une abrogation de la loi quand ils seront élus.

Difficile, non, impossible lorsqu’on est journaliste de ne pas rapporter ces faits. Didier, tu reproches à des journalistes et à des médias – LGBT ou pas, la question n’est pas là – de faire leur travail ? Mais ils ne font que leur job lorsqu’ils rendent compte à leur lectorat de ce qui se passe et de la manière dont s’est déroulé le meeting de Sens Commun samedi ! Osons le nom d’ailleurs, celui que tu n’as pas envie de prononcer: Yagg. Yagg, média LGBT a eu non seulement raison de faire ce compte rendu, mais il a raison de couvrir l’ensemble des réactions des politiques ou des associations LGBT. C’est son travail et c’est ce que son lectorat attend de lui. Mieux, alors que le site étudie son passage en mode freemium, son équipe de journalistes va de plus en plus devoir faire le choix de l’information car, soyons honnêtes, peu de gens paient pour lire des activistes, en tout cas pas assez pour faire vivre une rédaction.

Je sais que tu n’es pas le seul à être exaspéré de cette couverture mais un média ne fait pas de RP. Le journalisme, c’est faire de l’info. Les lobbyistes le savent parfaitement. Leur travail est de créer l’événement qui fera du bruit, suffisamment de bruit pour susciter l’intérêt d’un auditoire et devenir par là une histoire, donc une info. Un journaliste rend compte de l’info. Il doit cependant le faire en plaçant cette information dans son contexte, en enrichissant le produit des communicants de façon à ce que le lecteur puisse se forger une opinion. Par lui même.

Les médias sont dans leur rôle lorsqu’ils couvrent la prise de position de Nicolas Sarkozy sur la réforme Taubira. Cela ne te plait pas. Cela ne plait pas à beaucoup de gens, cela ne me plait pas à titre personnel. Mais la guerre qui reprend entre Israéliens et palestiniens ne me plait pas non plus, pas plus qu’elle ne va plaire à beaucoup de gens. Pourtant, elle va devoir être couverte par les journalistes.

Ce n’est pas en détournant les yeux d’une chose qu’elle cesse d’exister. Si les opposants à la réforme du mariage civil doivent être combattus, ils le seront par d’autres que des journalistes. Ils le seront par des activistes, des militants, des communicants engagés et doués, des associations de citoyens.

Nous, journalistes, rendrons compte de cela, du mieux que nous pourrons. C’est notre métier. Nous sommes des observateurs, pas des justiciers.

We do the news.

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novembre 19, 2014by Manuel Atréide
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Reforme du mariage, au coeur des contradictions du systeme Hollande

La réforme du mariage civil a toutes les chances de rester comme le symbole des palinodies de François Hollande : faire une réforme, oui, faire évoluer la société, non.

Pour un homme dont le slogan de candidature était « le changement c’est maintenant », cette attitude est paradoxale. François Hollande, homme de synthèse, n’est-il pas finalement plus tenté de faire de l’amélioration par la cosmétique – on modifie la surface sans toucher au fond – plutôt que d’accompagner, voire de lancer une réforme sociétale en profondeur ?

La réforme du mariage a été lancée début septembre 2012, il y a maintenant plus de deux ans. A vrai dire, on peut même dire qu’avant même les premières prises de position par les membres du gouvernement de l’époque, Andre Vingt-Trois, cardinal de Paris, a lancé le débat par une prière lue dans les églises de France le 15 août 2012.

Le débat a duré des mois, à l’assemblée nationale, au sénat comme dans la rue. Les manifestations de soutien ou d’opposition au projet de loi ont alterné durant toute la session parlementaire 2012 -2013. L’opposition à la loi, votée de manière définitive par l’assemblée nationale le 23 avril 2013, s’est poursuivie malgré l’entrée en vigueur du texte le 18 mai de cette même année.

En parallèle, les soutiens de la réforme ont essuyé de nombreuses déceptions. En février 2014, au lendemain d’une nouvelle manifestation LMPT (La Manif Pour Tous), le gouvernement annonce le retrait d’une loi partant sur la famille. Ce texte devait « notamment aborder la question du statut du beau-parent dans les familles recomposées, des conditions de l’adoption internationale et de l’accès aux origines personnelles des personnes nées sous X et des enfants nés de procréation médicalement assistée. »

Le projet, pourtant initialement conçu comme le complément de la réforme du mariage, sera repoussé puis abandonné en rase campagne.

Vendredi 3 octobre 2014, avant veille de la grande manifestation LMPT de la rentrée, Manuel Valls, 1er ministre, annonce dans le journal La Croix que la France va lancer une grande action internationale pour éviter les dérives de la GPA (gestation pour autrui). Problème : le même Manuel Valls, alors candidat aux primaires socialistes en 2011, avait pris une position exactement contraire lors d’une interview au magazine Têtu. Ce changement de cap ne reste pas inaperçu et génère de nouvelles déceptions parmi les soutiens de cette réforme.

Les réseaux sociaux ne s’y trompent d’ailleurs pas. Les partisans de la réforme expriment leur colère et rappellent les prises de position passées alors que les adversaires du gouvernement restent sceptiques et ne viennent, finalement pas soutenir le 1er ministre.

Quel est l’intérêt de lancer une réforme qui ne résout pas tous les problèmes ? Le statut des enfants conçu à l’étranger n’est pas réglé, le statut des parents non biologiques ne l’est pas plus, certains élus continuent à refuser de célébrer des mariages entre personnes de même sexe, le statut juridique et social des personnes transgenre n’est toujours pas abordé.

Quel est l’intérêt de lancer une réforme contestée par une partie de la population si, de reculades en abandon, on finit par donner l’impression que l’opposition a raison et que cette réforme n’est en réalité pas vraiment soutenue par le pouvoir en place ?

Ménager la chèvre et le chou, se vouloir apôtre permanent de la synthèse, l’indécision est l’un des reproches majeurs qui est fait à François Hollande depuis le début de son quinquennat, et même avant. La réforme du mariage civil est l’une, sinon la seule réforme emblématique du quinquennat du second président socialiste de la Ve République. Emblématique, oui, de cette posture qui vise à avancer pour mieux s’arrêter quelques mètres plus loin, au milieu du gué.

Et, pire encore pour un décideur politique, sous les critiques et quolibets de ses soutiens comme de son opposition.

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octobre 4, 2014by Manuel Atréide
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On l’a vu nuuuueuh tout nuuueuh*

Davey Wavey est un blogueur célèbre. Très célèbre. Ses chaines Youtube comptent plus de 700 000 abonnés et il est arrivé à ce résultat sans avoir derrière lui un quelconque annonceur sponsor. En même temps, c’est logique, Davey n’est pas un comique façon Norman Fédévidéo et il est gay. En fait, Davey est un blogueur comme tant d’autre, qui parle essentiellement de sujets qui l’intéressent. Ses petits plus sont qu’il n’est pas con, parfois avec beaucoup d’humour, qu’il est passablement bel homme et qu’il est la plupart du temps torse nu.

Bref, Davey fait son petit bonhomme de chemin sur la toile. Et puis, paf, ont commencé à fuiter des images de lui … plus dénudées que d’habitude. En fait, ces images donnent un aperçu sexuellement explicite du garçon. C’est le genre de trucs qui peut foutre une accrière en l’air, aux USA, mais pas seulement. En France, on aime bien que nos stars, politiques ou autres aient une vie sexuelle débordante, mais serions nous aussi décomplexés sur le sujet si nous avions sous les yeux les images des frasques de notre président ou de l’infortuné DSK ?

La réaction du bonhomme est intéressante : non seulement il ne nie pas, mais il est tout comptes faits,  sinon fier, du moins très à l’aise avec le coté public de ces images. Ok, on peut le voir à poil et en érection. So what ?

Il y a dans cette position quelque chose d’intéressant : comme beaucoup d’hommes de sa génération, Internet fait partie – ou a fait partie – de sa sexualité. C’est une vérité pour des millions de personnes. Contrairement à beaucoup de personnes, Davey est très à l’aise avec son corps. C’est même un  sujet récurrent chez lui, et cela n’a rien à voir avec son physique avantageux. Du coup, il assume. Et du coup, l’histoire se dégonfle. Après tout, est-ce vraiment une surprise que quelques photos de lui, un peu olé-olé, trainent ici et là ? En fait non. Et, mis à part le coté sexy du bonhomme …

Tout le monde s’en fout.

Eh oui, Internet change le monde. Pas seulement en nous permettant d’accéder à une somme d’informations autrefois hors de portée, mais aussi en nous permettant de réaliser que nous sommes très nombreux à partager ces comportements, banals ou moins banals, socialement acceptables ou considérés comme honteux. Alors qu’on vit dans une société qui est si prompte à jeter l’opprobre – vous êtes trop gros, trop maigre, trop pauvre, sans goût, sans le dernier gadget à la mode, pas avec la bonne orientation sexuelle, pas avec la bonne foi, pas dans la bonne école, le bon quartier, la bonne ville (je peux continuer ad nauseam) – il nous dit tranquillement que l’opprobre n’existe que si on l’accepte.

Cela pourrait changer pas mal de choses.

*PS : pour celles et ceux qui n’ont pas compris le titre …

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avril 16, 2014by Manuel Atréide
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